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Être locavore s’apparente à une tendance responsable et durable. Il s’agit de retrouver l’art de vivre de nos grands-parents qui trouvaient les produits frais, locaux et de saison sur les marchés.
L’objectif de cette philosophie : se reconnecter avec son environnement proche. En l’occurrence, consommer de la nourriture du terroir produite dans un rayon proche de son habitation par des producteurs locaux.
Mais qu’en est-il exactement ? Que signifient précisément « locavore » et « locavorisme » ? Quels liens avec la Slow Life ? L’impact est-il vraiment significatif sur l’environnement ?
Définition du terme locavore
L’étymologie de « locavore » vient des mots « loca » (pour « local ») et « vore » (du latin « vorus / vorare » qui signifie « manger »). En d’autres termes, le locavorisme (le fait d’être locavore) désigne la philosophie d’une personne consommant et mangeant local (sous-entendu « des aliments issus d’une agriculture, d’un élevage à une faible distance de son domicile »).
Le lien avec la Slow Life
Je pense qu’avec cette définition, vous avez déjà connecté le locavorisme avec la Slow Life. Être locavore, c’est entrer dans une démarche écologique, de respect de la planète et de l’environnement. On y retrouve notamment Slow Food et Slow Money.
Slow Food
En privilégiant les circuits-courts et la vente directe, vous connaîtrez l’origine du produit. Vous saurez comment il a été cultivé ou élevé. Et ça, c’est déjà être dans une démarche Slow Food.
Le locavorisme, c’est aussi consommer des produits de saison. Vous respecterez ainsi le cycle naturel (il n’y a pas de recours à des produits chimiques pour forcer la pousse des plants, des graines…).
Bien évidemment, Slow Food, c’est bien plus que ça ! Mais l’addition de toutes ces démarches positives nous font aller toujours plus loin dans Slow Food.
Devenir Locavore, c’est aussi refuser les abus de la mondialisation (comme la standardisation des produits) et la surconsommation.
Slow Money
Autre lien avec la Slow Life : celui de Slow Money !
En entrant dans cet art de vivre, vous favoriserez naturellement les aliments issus d’une culture raisonnable. Comme le propose Slow Money : vous rendrez l’argent à la Terre en consommant des produits qu’elle vous propose au temps ‘t’.
Toujours en lien avec cette démarche, vous participerez au développement économique local. Vous sponsoriserez les agriculteurs et éleveurs de vos villes et votre région.
Vous pouvez aussi participer activement dans des AMAP (associations pour le maintien de l’agriculture paysanne), par exemple.
Les avantages de devenir locavore
En plus des bénéfices évoqués ci-dessus, il y a encore de nombreux avantages au locavorisme :
– Limiter le gaspillage alimentaire,
– Limiter les intermédiaires (meilleure rémunération des producteurs de votre région),
– Peu de déchets avec la vente directe (démarrer ou continuer dans le zéro déchet),
– Limiter l’impact environnemental du transport,
– Obtenir des conseils pour préparer vos plats (les producteurs connaissent très bien leurs produits)…
Et ce n’est qu’une liste non-exhaustive 😉
Entrer dans la démarche locavore
En ce qui me concerne, je ne suis pas 100% locavore, mais dès que je peux choisir un produit équivalent qui vient de ma région, je saute dessus.
L’approche Slow Life consiste à évoluer progressivement dans ce mode de vie. Adaptez vos achats au fur et à mesure sans frustration. Commencez par quelques produits que vous trouverez facilement. Ça ne sert à rien de rentrer dans cette démarche de façon extrême tout de suite.
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