L’Aikido, un art martial Slow ?
Fin Juin, j’ai obtenu mon 1er DAN français d’Aikido et je suis en route pour passer mon 1er DAN Aikikai (reconnu dans le monde entier). Je pratique l’Aikido depuis plusieurs années et j’ai toujours adoré cette philosophie ! Et maintenant que je suis dans le Slow, je comprends mieux pourquoi ! Je vous partage aujourd’hui ma vision sur l’Aikido et le lien avec le slow.
L’Aikido, OK, mais c’est quoi ?
Ai-ki-do : la voie (do) de l’union (Ai) des énergies (ki).
Pour faire simple, le principe de l’aikido est d’utiliser la force de l’adversaire pour la retourner contre lui. De ce fait, il n’existe pas de catégorie de poids et de sexe dans la pratique. L’idée est la suivante : ne pas aller contre l’adversaire mais avec lui jusqu’à atteindre un « point de déséquilibre ».
C’est une discipline pour laquelle il n’existe pas de tournois, de combats, de matchs car c’est un art martial principalement de défense.
Pourquoi un art martial Slow ?
Attention à ne pas me faire dire ce que je n’ai pas dit 😉 Il ne s’agit pas d’une discipline où l’objectif est de prendre son temps. Mais je trouve que la philosophie « Aikido » et « Slow » ont des points de similitudes.
Déjà, l’Aikido prône le respect du partenaire (vous me direz, comme presque l’ensemble des arts martiaux), mais aussi la non-humiliation de l’adversaire en situation de « combat » (défense).
Le point Slow de cet art martial est qu’il se pratique au Tempo Giusto : si vous allez trop vite, la technique ne fonctionnera pas ; si vous allez trop lentement, c’est pareil. Il faut adapter sa vitesse en fonction de la situation.
Et surtout…
Il faut voir à long terme
Le chemin d’apprentissage et de maîtrise est relativement long pour un pratiquant « normal » (qui pratique quelques heures par semaine). J’ai eu l’occasion de m’entrainer aussi en Muay Thaï et j’ai remarqué qu’à temps égal d’entrainement, après 5 ans, un débutant en Muay Thai était, bien souvent, plus « fort » qu’un aikidoka.
Mais de manière générale sur le long terme, pour ces 2 mêmes personnes, l’écart se réduira et finira par s’inverser.
Cette tendance vient du fait qu’en utilisant la force de l’adversaire, l’effort physique demandé est bien moindre et la pratique est plus agréable dans le temps. Le pratiquant ne pouvant « s’user » lui-même, plus les années passeront, plus l’aikidoka sera puissant.
L’Aiki-jutsu, la forme « dure » de l’aikido
Alors que l’aikido repose sur l’idée d’être non-violent vis-à-vis de l’agresseur, l’aiki-justu – lui – a une finalité différente qui est de luxer une articulation ou créer une rupture de liaisons articulaires.
La différence se retrouve très simplement dans le nom :
Do = voie dont le but est la pratique elle même pour son cheminement intérieur et accessoirement la défense.
Jutsu = technique martiale dont le but est de blesser ou tuer.
Pour ceux qui ont envie de pratiquer un art martial « aiki » plus proche du street fight, je pense que cette version leur correspond davantage ! Je pense que je ferai une séance ou 2 prochainement pour essayer !
Go Aikido ! 🙂
Forcément, pratiquant cet art martial, je ne peux que vous encourager à au moins essayer ! Ce que je trouve top dans l’Aikido, c’est l’addition de la pratique physique, des techniques de défense et de recentrage sur soi.
Couplé à la méditation, c’est le cocktail parfait pour se sentir bien !
Et vous, dites-moi ce que vous en pensez ! Vous avez déjà essayé l’Aikido ou l’Aïki-jutsu ? Ou même d’autres arts martiaux ? Ça m’intéresse !! J’adore tous les arts martiaux (mais c’est malheureusement impossible de tout pratiquer ^^) ! Dites-moi tout ça en commentaires 🙂
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