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CLEF N°17 : Combattre le mimétisme de la consommation
Je le reconnais… Avant, j’avais tendance à regarder ce que mon « voisin » possédait et je me disais souvent « j’aimerais trop avoir la même chose que lui/elle ». Que ce soit pour les nouvelles technologies, les jeux vidéos, ou que sais-je encore…
A mon sens, le fait de désirer ce que quelqu’un possédait déjà était une excuse valable pour justifier mon achat… J’avais tout faux !
Et ça, je l’ai compris le jour où le désir d’acheter un produit (un PC portable qui coûtait très cher) était énorme et qu’après obtention, je me suis senti très « con » avec l’objet entre mes mains…
La Théorie Mimétique
C’est une théorie développée par le philosophe René Girard. Elle met notamment en avant l’idée que : « le désir ne peut provenir d’un individu seul mais se créé au moment d’une rencontre. Cet individu et la personne rencontrée s’imitent instinctivement ».
Autrement dit, d’après René Girard, notre premier réflexe serait donc d’imiter nos semblables. De nos jours, cela revient à posséder les mêmes objets : Smartphone, voiture, vêtements, objets connectés, etc.
Ce qui est encore plus intéressant, c’est que ce philosophe s’est intéressé à l’anthropologie en connectant le désir et les conflits. Pour résumer, il explique qu’à un moment donné, nous allons finir par devenir « rivaux » (vous et la personne que vous enviez) via le désir. L’imitateur devient modèle et le modèle devient imitateur. C’est ce que René Girard appelle : le désir triangulaire.
Dans le cas qui nous concerne – à savoir la consommation – il s’agit de produits abondants. Ce sera donc de rivalité pacifique qui se matérialisera par une surenchère dans la consommation (avoir toujours le dernier produit ou alors en plus grande quantité). C’est ainsi que l’on obtient – en partie – la surconsommation.
Mode & publicité : cocktail explosif du désir
Cette théorie mimétique, la mode et la publicité l’ont bien comprise ! Le fait de désirer et d’imiter est un puissant levier d’action pour la (sur)consommation. Alors pourquoi s’en priver ?
La publicité met constamment les produits en scène pour créer ce désir. On a vu précédemment dans la théorie mimétique que l’on ne pouvait sentir du désir que par biais d’un « modèle » (d’où l’utilisation toujours plus massive de stars dans les pubs !).
Même chose pour la mode qui, en plus, créée l’effet d’obsolescence nous poussant, ainsi, à toujours acheter le dernier produit.
Voici quelques questions à vous poser pour combattre le mimétisme de la consommation :
- En ai-je vraiment besoin ?
- Est-ce nécessaire ?
- N’y a-t-il pas une façon moins gourmande en ressources pour se le procurer (acheter d’occasion par exemple) ?
- Ai-je déjà en ma possession un produit semblable disposant des mêmes fonctions et en état de marche ?
Mimétisme de la connaissance
A mon sens, le modèle de la consommation va entrer dans une phase de déclin pour plusieurs raisons simples :
- Les ressources se font de plus en plus rares et les prix augmentent,
- Les foyers ont de moins en moins d’argent et regardent beaucoup plus à la dépense bien qu’il reste certains secteurs (comme les Smartphones par exemple), qui ne subissent pas de plein fouet la crise actuelle,
- De plus en plus de personnes prennent conscience de ce non-sens lié à la surconsommation et surtout de l’obsolescence programmée ! Quel intérêt de dépenser de l’argent dans un produit programmé pour casser, tomber en panne… ?
Le nouveau modèle qui doit s’imposer dans les prochaines années devrait être – de mon point de vue – celui de la connaissance.
Les côtés malsains du mimétisme de la consommation n’existeraient pas dans celui de la connaissance ! Cela rejoint les théories sur l’économie de la connaissance dont Idriss Aberkane est l’un des nombreux ambassadeurs via le bio-mimétisme. Nous en reparlerons dans une prochaine clef.
Je vous laisse d’ailleurs sur cette phrase d’Idriss Aberkane lors d’une interview :
« Les matières premières sont finies mais les connaissances sont infinies. Si nous basons notre croissance économique sur les matières premières, il y a une contradiction mathématique inévitable entre croissance (économique) infinie et matières premières finies. Mais si nous basons notre croissance économique sur la connaissance, il n’y a plus de contradiction entre croissance (économique) infinie et connaissance infinie ».
Et vous ?
Que pensez-vous de l’économie de la connaissance ?
Super intéressant ton article Louis !
Nos articles sont très complémentaires.
Pour ceux qui veulent savoir qu’est-ce qui se cache derrière les achats compulsifs : https://apprentissagesdelalecture.com/que-se-cache-t-il-derriere-les-achats-compulsifs/
et découvrir d’autres réflexions sur la surconsommation : https://slow-world.com/avenir-de-la-surconsommation-6-blogueurs-donnent-leur-point-de-vue/
Bonne lecture de soi et du monde à tous,
Sarah
📗👣☀️