Et si vous adoptiez le Slow Drinking ?
A l’approche du réveillon du nouvel an, il n’y avait pas meilleur moment pour parler du Slow Drinking. Pour rappel, vous trouviez une courte explication de cette ramification de la Slow Life dans l’onglet des « Autres Mouvements Slow ».
Ce mouvement du Slow s’oppose au phénomène de Binge Drinking. Le Binge Drinking vient de Binge (bringue) et Drinking (boire). Autrement dit, il s’agit d’une mode consistant à être bourré de manière expresse et consommer de l’alcool excessivement.
Slow Drinking met en avant le plaisir de boire en savourant son verre avec des amuse-gueules en famille ou entre amis. Plaisir associé à celui de la Slow Food puisqu’il s’agit de consommer « qualité » et « responsable ».
Constat sur le Binge Drinking
Dans cet article je ne stigmatiserai pas plus les jeunes que les moins jeunes ! Vous pourrez le lire dans l’article du Figaro, les aînés n’ont rien à envier aux jeunes. La différence, c’est que la consommation d’alcool est admise.
S’il est plus courant de parler des jeunes, c’est parce que les séquelles sont plus importantes :
- L’alcool freine le développement du cerveau (empêche le développement des neurones). A terme, cela a des conséquences sur le comportement et le caractère,
- L’équilibre hormonal est également perturbé. L’alcool a donc un impact négatif sur le développement des os et sexuel,
- Glisser très jeune vers la dépendance d’alcool.
De manière générale, pour tous âges confondus, les risques sont les mêmes :
- Coma éthylique,
- Accidents de la route,
- Etouffement,
- Troubles cardiovasculaires et cognitifs,
- Comportement à risque (violence, rapports sexuels non-protégés…),
- Etc.
Pour aller plus loin dans l’information, voici 3 sites sur lesquels vous renseigner : Stop-alcool.ch, Jeune.alcool-info-service.fr, Centreantipoison.be.
Slow Drinking : prendre le temps de savourer
A l’opposé du Binge Drinking se trouve donc le Slow Drinking. Sur le site Jeune Alcool Info Service, un professeur explique que – grâce à leurs recherches – ils sont arrivés à la conclusion que « pour une même quantité d’alcool ingérée, l’effet est moins néfaste lorsqu’elle est étalée dans le temps ».
C’est donc déjà une première piste à étudier : prendre le temps de savourer et étaler sa consommation dans le temps. Personnellement, je ne bois pour ainsi dire presque plus d’alcool, tout comme les sodas que j’ai définitivement arrêtés. Ce que je préconise, c’est réduire drastiquement votre consommation d’alcool.
Mais le Slow Drinking, c’est plus que ça. Ce n’est pas nécessairement arrêter l’alcool. C’est aussi prendre le temps de savourer son verre. Explorer les saveurs, la conception, la texture, tenter de découvrir les ingrédients… Quelque part, allier l’intellectuel au plaisir.
Slow Drinking : boire responsable
Deuxième point positif du Slow Drinking (qui découle du premier) : privilégier la qualité à la quantité. On reste dans le thème de la Slow Life. C’est ce qui est favorisé avec la Slow Food.
Du fait de prendre le temps de savourer et de lier l’intellect lorsque vous buvez un verre, vous serez tout de suite amené à moins consommer.
Vous pourrez donc privilégier des produits de qualité et responsables pour vous et l’environnement (comme les alcools bios qui coûtent plus cher).
C’est un choix gagnant dans tous les sens : vous protégez votre santé (en consommant moins), pareil pour l’environnement (des produits responsables pour la Terre et aussi moins de déchets), vous retrouvez le plaisir de consommer de l’alcool modérément…
Encore une fois – de mon point de vue – la Slow Life est une solution gagnante – gagnante.
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2 Responses
Le slow drinking, un principe que j’ai toujours mis en pratique, même sans le savoir. Il est tellement plus présent de profiter de la sobriété et de la pleine conscience pour apprécier les bons moments, surtout en ces moments de fêtes.
Tellement vrai !
Je vais partager mon article sur FB.
Dans le milieu juridique, et avec la mode des « after-works », j’ai constaté qu’en 10 ans, beaucoup de gens que j’avais connus à la sortie de l’université étaient maintenant passablement dépendants de leurs verres après le travail 🙂